Après avoir adapté avec brio les univers de One Piece et de l’Attaque des Titans, Omega Force s’attaque à un autre monument de l’histoire du manga : Berserk. En ses 27 ans d’existence, l’œuvre de Kentaro Miura a brillé par son absence dans le monde du jeu vidéo. Après un bref passage sur Dreamcast, puis sur PlayStation 2 au Japon, le manga le plus gore de sa génération revient sur nos consoles. L’attente valait-elle le coup ?

Une adaption fidèle au manga

Berserk and the Band of the Hawk retrace l’histoire de Guts, un jeune mercenaire solitaire au sang bouillant, entraîné depuis son plus jeune âge à tuer à l’aide d’une épée trop grande pour lui. Lors de ses péripéties, il tombe nez à nez avec Griffith, le chef de la Bande du Faucon, au charisme tellement intense qu’il semble envoûter tous ceux qu’il croise. Forcé de travailler pour lui à la suite d’un duel perdu, Guts rejoint cette nouvelle bande de mercenaires qui va mener à bien des combats sanglants et épiques qui feront parler d’eux dans tout le royaume de Midland, alors en guerre. Tandis qu’il se lie d’amitié avec ses nouveaux frères d’armes et que Griffith continue de poursuivre sa « destinée », les choses tournent au vinaigre avec l’un des cliffhangers les plus horribles qui soit. Bien évidemment, nous n’irons pas plus loin dans la présentation de l’histoire, mais si vous ne connaissez pas Berserk ne retenez qu’une seule chose : le manga est violent et surtout réputé pour son aspect gore et ses scènes chocs.

Berserk and Band of the Hawk retranscrit à merveille l’ambiance sombre du manga

Si vous êtes néophyte, alors vous serez plus chanceux que ceux qui ont débuté avec l’anime ou la trilogie de films, car Berserk and the Band of the Hawk a le mérite d’aller plus loin dans son adaptation en retraçant une grande partie de ce qui se passe après les événements de l’arc intitulé « Golden Age », ce qui n’est pas le cas des autres adaptations. Vous ne ressentirez peut-être pas d’urgence à aller lire l’ensemble des mangas pour savoir ce qu’il se déroule après, mais le titre de Koei Tecmo est plus que fidèle à l’histoire et en illustrant le scénario avec des extraits entiers des films et des cinématiques faites maison, il s’avère donc être un très bon point de départ pour commencer la série, dommage que cela ne soit pas sous-titré en français. Ceci étant, à certains moments, le jeu ne fait pas justice à l’œuvre originale. Certes, Band of the Hawk retranscrit à merveille l’ambiance sombre du manga, mais d’un point de vue narratif il manque tout de même quelques étincelles qui rendent l’histoire si spéciale, des petits détails qui risquent de chagriner les fans les plus hardcores. Par exemple nous n’avons pas apprécié que Berserk and the Band of the Hawk commence durant l’Eclipse, un événement majeur et poignant de la série qui spoile ce qui est très certainement l’élément narratif le plus important du manga aux nouveaux venus. Il aurait été beaucoup plus approprié que la phase de tutoriel se déroule lors de l’arc Black Swordsman, quand Guts est déjà bien badass et où sa future puissance aurait pu être dévoilée. Cela aurait été une introduction parfaite, aussi bien pour découvrir les mécaniques de gameplay que pour débuter l’histoire. Les fans les plus ardus noteront également des moments de censure lors de scènes clés, ainsi que des moments passages épiques coupés au détriment de combats in-game qui peinent à retranscrire leur grandeur. Pour notre part on regrettera que la relation de Guts avec la Bande du Faucon, et considérable à son développement personnel, ne soit pas illustrée et simplement casée dans quelques lignes de texte qui font office d’événements. Quant à son passé, il est à peine adressé, ce qui donnera un peu de mal aux néophytes à comprendre le personnage. Mais nous l’avouons sans peine, nous chipotons un petit peu. Toutefois après tant d’années à attendre de voir Guts et ses compagnons d’armes revenir sur nos consoles, nous avons tous les droits.

One Hundred Man Slayer

Avec ses batailles sanglantes et son héros décapitant plusieurs ennemis d’un coup d’épée, Berserk se prête à la perfection au genre du musou. Si vous n’êtes pas familier avec la série Dynasty Warriors, ou n’importe quel jeu d’Omega Force, le meilleur moyen de décrire Berserk and the Band of the Hawk serait un hack’n slash tactique. En parcourant la quarantaine de niveaux de l’histoire principale et ceux des autres modes, vous démembrerez des ennemis par centaines, tout en accomplissant divers objectifs comme escorter ou protéger vos alliés, détruire des catapultes pour limiter les pertes dans votre camp ou parfois tout simplement éliminer un certain nombre d’ennemis adversaires. Rien de nouveau en soi, la formule reste la même, mais pour peu que l’on aime le genre, c’est absolument fun, frénétique et addictif, mais aussi répétitif.

Dans ce titre, vous pourrez remplir deux barres lors de vos parties. D’une part la jauge de « Frenzy Mode » qui, une fois pleine et activée, permet à votre personnage d’augmenter sa force d’attaque et en somme de devenir plus puissant temporairement jusqu’à ce qu’elle se vide. Dans cet état, vous pourrez remplir une seconde jauge qui correspond simplement à votre attaque ultime. Le plus intéressant étant que le Frenzy Mode peut monter de niveau jusqu’à cinq fois lors de chaque combat, ce qui le rend plus puissant à chaque utilisation. Une idée intelligente qui vous encourage à vous en servir, plutôt que de le conserver au bon moment, et qui vous permet de vous engager dans vos combats avec beaucoup plus d’entrain. Par ailleurs c’est lorsque vous entrez dans ce mode que le gore du manga est omniprésent, les membres de vos adversaires volent dans tous les sens et les effusions de sang sont généreuses et amplifient cette impression de carnage. On constate même qu’il y a un nombre d’ennemis à l’écran plus impressionnant que dans les derniers titres du studio. Si le jeu est vraiment fluide dans son ensemble, nous avons tout de même subi quelques chutes de frame rate assez gênantes, mais trop rares pour être alarmantes.

Tous les personnages jouables seront agréables à jouer

Comme pour tout musou, après plusieurs heures de jeu la répétitivité du gameplay se fait ressentir et si l’on n’accroche ni au cœur-même du titre, ni à son univers, on peut rapidement être lassé. Par chance les combats de boss sont assez sympathiques, bien que très classiques pour le genre avec leurs multiples barres de vie, qui lorsqu’elles sont vidées, les font gagner en puissance. Ils proposeront un plus grand challenge, notamment dans le mode le plus difficile où il faudra bien connaître les combos de son personnage et le schéma d’attaque de votre adversaire. Malheureusement ils peuvent également se montrer très frustrants à cause d’une caméra parfois complètement à la ramasse. Et lorsque le boss réussit par malchance à vous coincer dans un coin, vous n’avez pas d’autre choix que de taper à tout va sans voir ce que vous faites. Si cela peut vous rassurer, vous ne rencontrerez aucun problème lorsque vous affronterez des hordes d’ennemis, mais cela gâche un peu le plaisir des combats contre les boss.

Et si vous êtes lassé de manier la Pourfendeuse de Dragons, vous aurez la possibilité d’incarner sept autres personnages jouables, certains étant des alliés de Guts, d’autres des boss que vous aurez affronté lors de l’histoire principale. Tous seront plus ou moins agréables à jouer, et entre Casca et son agilité déconcertante, Griffith et sa grâce dévastatrice ou encore Nosferatu Zodd et sa puissance mortelle, il y en aura pour tous les goûts. Bien évidemment, huit personnages jouables, cela fait un peu maigre pour un musou et on aurait aimé pouvoir incarner plus de héros et antagonistes, mais Koei Tecmo nous a proposé un si bon cru ultra maîtrisé, qu’on leur pardonne de bon cœur.

Total Eclipse

Là où Berserk and the Band of the Hawk est plus intéressant que d’autres œuvres du même genre, c’est qu’Omega Force a réussi à combiner le meilleur de ses dernières adaptations. On retrouve ainsi une fidélité au manga, des combats jouissifs, une progression de niveaux élargissant les attaques des personnages et des transformations de One Piece : Pirate Warriors, et un système d’équipement et d’amélioration que l’on a découvert dans A.O.T : Wings of Freedom.

En effet, dans Band of the Hawk, vous gagnerez plusieurs accessoires à la fin des combats ainsi que quelques matériaux. Petite nouveauté assez sympathique : chaque équipement possédera ses propres compétences (monter la vitesse de chargement de la jauge du « Frenzy Mode », augmenter les chances d’obtenir des objets rares en tuant des ennemis, élever l’attaque etc…), qui pourront être transférées d’un accessoire à l’autre et monteront de niveau en fusionnant plusieurs équipements entre eux ou en utilisant les fameux matériaux durement obtenus lors de vos combats acharnés. Cela rajoute une petite touche stratégique, et vous pousse à prendre plus de soin à vous préparer avant d’entamer vos combats. Si la formule reste la même, Omega Force a au moins le mérite de vouloir diversifier son gameplay en ajoutant des innovations ici et là.

Le Mode Eclipse est un excellent défouloir

En tout et pour tout, il vous faudra une bonne trentaine d’heures pour compléter l’histoire principale, dont au moins 5 heures de cinématiques. Comme d’habitude, vous retrouverez un « Mode Libre » dans lequel vous pourrez rejouer les missions du mode histoire avec n’importe quel personnage, l’occasion idéale pour essayer de nouveaux héros et récupérer les Behelits loupés. Ces derniers se gagnent en remplissant divers objectifs lors des missions de chaque mode de jeu et permettent de débloquer une case sur plusieurs images. Aucune utilité donc, mais cela occupera les collectionneurs et les chasseurs de trophées.

Enfin on retrouve un mode un peu particulier intitulé « Endless Eclipse Mode », qui comme son nom le laisse présager vous plonge en plein cœur de l’Eclipse. Il s’agit d’un mode survie dans lequel vous pouvez choisir n’importe quel personnage débloqué et vous frayer votre chemin parmi des hordes d’ennemis pour atteindre le centième et ultime étage de ce lieu lugubre. Si vous quittez votre partie en cours ou si vous périssez, retour à la case départ ! Vous avancerez par salve de cinq étages en choisissant une mission représentant les désirs de personnages principaux et secondaires, et vous pourrez vous ravitailler et améliorer vos équipements à la fin de chacun d’entre eux. Si au fur et à mesure de votre progression les ennemis deviennent plus agressifs et puissants, le jeu en vaut la chandelle car vous débloquerez de nouvelles montures ou tenues. Ce mode de jeu apporte donc un peu de challenge et avec plus de 100 étages pour chaque personnage, qui durent approximativement entre 5 et 15 minutes, il a de quoi améliorer la durée de vie du titre. Évidemment, comme cela se passe toujours dans le même lieu, le level-design est assez pauvre, ce que la masse d’ennemis à pourfendre compensera amplement. En somme, si vous avez besoin de vous défouler, l’Endless Eclipse Mode est fait pour vous.

Et question graphismes ça donne quoi ?

Il faut garder à l’esprit que Berserk and the Band of the Hawk a été développé pour sortir sur PS4, PS Vita, PC, et même PS3, mais uniquement au Japon. De fait, le jeu ne sera pas une claque graphique sur PS4, mais reste très agréable à l’œil, notamment avec son cel-shading qui retranscrit à merveille l’esprit manga. La musique quant à elle est un véritable régal et sublime parfaitement l’ambiance médiévale du jeu. En plus de baisses de frame rate très rares, nous avons pu observer quelques glitchs comme des personnages à cheval qui tournaient en rond, rien d’alarmant donc. On note aussi quelques erreurs dans la traduction, notamment avec des mots manquants, mais au final le plus grand défaut de Berserk and the Band of the Hawk est l’absence d’une traduction française.

Les plus :
  • Très fidèle au manga
  • L’histoire plus approfondie que dans les animes
  • Un gameplay fun et addictif
  • La modélisation des personnages
  • Une durée de vie considérable
Les moins :
  • Certains passages censurés
  • Un level design parfois peu inspiré
  • … mais répétitif
  • … mais seulement 8 jouables
  • L’absence de sous-titre français
  • Des problèmes de caméra contre les boss
LE BILAN DU TEST DE Berserk and The Band of The Hawk 15

Berserk and the Band of the Hawk est un excellent musou qui capture à la perfection l’esprit et l’atmosphère du manga. Après tout, qui est mieux qualifié que Guts pour démembrer des ennemis par centaines ? Le jeu est à la fois très complet et très fidèle à l’œuvre originale, d’autant plus qu’il s’agit de l’adaptation qui a le mérite d’avoir été le plus loin dans l’histoire du manga en s’arrêtant approximativement aux événements du tome 32. Avec son gameplay sanglant et addictif, Berserk and the Band of the Hawk est en phase d’être l’un des meilleurs musous de ces dernières années. Il ravira donc aussi bien les fans du genre que les fans de Berserk. On regrettera seulement l’absence de sous-titres français et un level-design parfois peu inspiré.

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Source : invensense